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6 juillet 2019 6 06 /07 /juillet /2019 04:31
 Aéroport d’Orly, ce jeudi. Ce nouveau bâtiment Orly 3, qui réunit les deux anciens terminaux sud et ouest en un seul, concentre tous les services d’un terminal : enregistrement, bagages, contrôles, embarquements, commerces.
Aéroport d’Orly, ce jeudi. Ce nouveau bâtiment Orly 3, qui réunit les deux anciens terminaux sud et ouest en un seul, concentre tous les services d’un terminal : enregistrement, bagages, contrôles, embarquements, commerces. (LP/Jean-Gabriel Bontinck.)

Par Jean-Gabriel Bontinck

Plus de 20,6 millions en deux mois. C'est le nombre de voyageurs qu'ont accueillis les aéroports de Roissy et d'Orly en juillet et août 2018. Un nombre qui devrait être dépassé cet été. Au sein du groupe ADP (Aéroports de Paris), on reste très marqués par le calamiteux été 2017.

Il y a deux ans, en effet, l'été avait été difficile en raison d'un durcissement des contrôles qui avait provoqué de longues files d'attente et l'exaspération des passagers. Depuis, afin d'assurer « un meilleur accueil des passagers », ADP s'est doté de nouvelles infrastructures.

« Nos passagers attendent, spécialement à l'occasion des départs en vacances, qu'on leur garantisse les meilleures conditions de départ et d'arrivée dans nos aéroports. Nous devons leur offrir un accueil rassurant, des informations précises et fiables, un parcours fluide et rapide notamment aux contrôles », explique Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP.

Voici ce qui devrait vous faciliter la vie avant de vous envoler en vacances.

Trois fois plus de sas avec reconnaissance faciale. Principale nouveauté afin d'éviter les files d'attente lors des contrôles à la frontière : les sas « Parafe » (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures). Arrivés doucement l'été dernier, ils ont depuis triplé leur nombre : 102 contre 37 l'été dernier. Le principe est simple : vous scannez votre passeport à l'entrée du sas, puis vous restez immobile en regardant devant vous quelques secondes. Votre visage est reconnu comme identique à votre photo de passeport, et vous pouvez y aller.

Aéroport d’Orly, ce jeudi. Pour gagner du temps au passage aux frontières, ces sas « Parafe » dotés de la reconnaissance faciale ont été installés. (LP/J.-G.B.)
Aéroport d’Orly, ce jeudi. Pour gagner du temps au passage aux frontières, ces sas « Parafe » dotés de la reconnaissance faciale ont été installés. (LP/J.-G.B.)  

Un nouveau centre de commandes à Orly. C'est à Orly, où les difficultés s'étaient concentrées il y a deux ans, qu'il y a le plus de nouveautés. Fini Orly Sud et Orly Ouest, place à Orly 1, 2, 3 et 4. Un tout nouveau bâtiment de 80 000 m2, reliant les deux anciennes aérogares en un terminal unique, a été inauguré en avril, augmentant d'autant la surface de l'aéroport, et améliorant ainsi sa fluidité.

Dans le même temps, depuis le début d'année, un poste de commande unique, l'Apoc, supervise toutes les activités au sol de l'aéroport : flux passagers, stationnement des avions, accès routiers, bagages. « On peut intervenir plus vite en cas de détection d'un problème : bagage abandonné, embouteillage routier, temps d'attente trop long aux frontières… C'est le cockpit de l'aéroport », résume Mélanie Audé, responsable opérationnelle à l'Apoc.

Toutes les données y sont en effet centralisées, de la longueur des files d'attente au débit des tapis de bagages. Roissy aura le même d'ici à 2022. En attendant, le groupe ADP renouvelle ses conseils pour éviter la cohue : prendre 30 à 45 minutes de marge pour arriver à l'aéroport, et privilégier les transports en commun afin d'éviter les bouchons.

Aéroport d’Orly, ce jeudi. Le centre de contrôle aéroportuaire (APOC) est en fonction depuis cette année. (LP/Jean-Gabriel Bontinck.)
Aéroport d’Orly, ce jeudi. Le centre de contrôle aéroportuaire (APOC) est en fonction depuis cette année. (LP/Jean-Gabriel Bontinck.)  

Chiens renifleurs et trieur géant pour les bagages. C'est la principale hantise du groupe ADP : les bagages abandonnés qui peuvent bloquer une salle d'embarquement, un poste de contrôle voire un terminal entier. « Il peut y en avoir une dizaine par jour », indique Laurence Faure, responsable des services aux passagers à Orly. Depuis ce jeudi, des chiens détecteurs d'explosifs peuvent intervenir dans les 20 premières minutes après la découverte d'un colis suspect, et lever le doute plus vite.

Ces chiens sont utilisés depuis plus longtemps dans les centres de tri des bagages, quand une anomalie est détectée au rayon dans une valise. Comme dans le nouveau trieur à bagages d'Orly 3. Celui-ci permet de gérer 3200 bagages par heure, contre 900 pour un centre de tri normal. De quoi espérer aussi faire gagner du temps aux voyageurs.

Aéroport d’Orly, ce jeudi. Nouveau trieur à bagages à Orly 3. Le chien Dark et son maître Jimmy permettent de lever le doute en cas de bagage suspect. (LP/J.-G.B.)
Aéroport d’Orly, ce jeudi. Nouveau trieur à bagages à Orly 3. Le chien Dark et son maître Jimmy permettent de lever le doute en cas de bagage suspect. (LP/J.-G.B.)  
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