9 octobre 2008
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Renseignez-vous sur Koolhaas et ce qu'il tentait de faire à Lille. Il cherchait à créer de la complexité et remerciait le maire de Lille au fond
d'avoir choisi la solution qui n'était pas la plus évidente pour tous. Comme si on passait à l'étape supérieure, à l'époque suivante. La complexité c'est comme les cathédrales d'antan, ce sont
plusieurs générations qui l'a font. Le travail de Koolhaas est inachevé. Il a été revu à la baisse, dans le nombre de tour construites par exemeple, mais la trame reste. Et c'est là que j'aimerais
intervenir, dans les tours qui manquent, dans les dents creuses qu'il faut aménager, dans les enjambement à produire. Simplement parce qu'i y a là une forme de générosité comme il y a pu en avoir
sur l'Acropole d'Athènes, phidias étant passé de scuplteur à directeur des travaux, et la même reation au politique, cette fois Périclès. La complexité si on ne la réduit pas à de l'information qui
se surajoute à de l'énergie et de la matière, c'est une forme de générosité parce qu'elle développe le cerveau d'une autre manière, elle éduque à autre chose, sans être envahi par le mouvement
incessant des voitures, des informations. La complexité architecturale est statique et comme les samouraï elle se pose statique pour mieux se jouer de la gravité. Mais il y a déjà cela dans les
mosquée d'Istambul, dans l'architecture arabe, faire que le plus lourd soit en hauteur. Pas un rêve d'oiseau mais de légéreté. La légereté s'arrange des conflits.