MARC MIMRAM / La pensée du projet quant à la passerelle Solférino

MARC MIMRAM, Conférence sur la passerelle Solférino au Pavillon de l'Arsenal

Marc Mimram évoque ici la pensée du projet. « La pensée du projet n'est pas une pensée absente de la construction, elle est alimentée en permanence par la visée de construire. Ce n'est pas une rêverie ou une obligation qui viendrait après la construction, c'est l'outil du projet. La manière de penser le projet est une manière de penser le faire » et non pas comme avec le sujet une manière de penser l'être ce qui ne veut rien dire. La pensée du projet a l'avantage contrairement au Sujet classique de comprendre le travail ouvrier, plutôt que de le mépriser comme le fait habituellement le Sujet issu de la psychanayse et de l'anti-philosophie (Lacan-Althusser-Badiou). C'est une pensée du "on" une pensée d'agence.

Vous verrez à plusieurs reprises la dimension agravitaire entre la terre (ici l'eau) et le ciel, qui fait notamment que la passerelle Solferino ne possède pas de candélabre pour apercevoir le ciel étoilé la nuit. C'est aussi la dimension de la légèreté, très en vogue des années 90, et qui fera peut-être jour à nouveau après les lourdeur de la réaction financière qui veut le profit et non la richesse, cette intelligence toute en légèreté dont la paserelle Solférino fait œuvre.

C'est « L'architecture comme art de transformation de la planète ».

Petite salutation à Jean-Christophe Grosso qui fait partie du « On » du projet en réalisant notamment les planches de détails et les solution pliées d'acier.