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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 12:31
[VIDEO] Suite de mon précédent article. Un ami m'a récemment parlé d'une intervention de Jacques Lucan, il se trouve qu'elle est disponible sur internet alors je me permets ici de démonter ce discours théorique (c'est-à-dire hautement dialectique) d'une personne de mettre
Une personne fait une introduction intéressante à cette intervention. Elle est d'autant plus intéressante qu'elle est le contre-pied exact des propos de Lucan. Adopté le point de vue du piéton plutôt que celui avec ses monolithe monochrome et ses enveloppes texturiques pour évoquer ce qui lui semble être (le théoricien parlera toujours de cohérence
Pourtant à mon sens il existe des "monstres" (ce que j'ai évouqés dans d'autres écrits à partir d'un dialogue entre Nouvel et Baudrillard publié aux Editions de la Villette). Comme exemple on pensera au centre Georges Pompidou, au carré d'Art à Nîmes, à l'Opéra de Lyon . Mon propos n'est pas de mettre ici des cuope pour montrer la superposition d'étages tant en hauteur que sous-terre mais je vous invite à faire vos propres rechercher. Ces monstres sont toujours liés à une place avec lequel il dialogue ou non par une façades d'aspect classique ou rentrant dans l'épanelage traditionnel du centre-cile dans lequel il s'implante, ils ulitisent le registre de la structure avec en arrière-plan le volume occpué en ombre, ce qui renforce le côté étrange ou énigmatique du monstre.
Pourtant il existe des bâtiment du type verrière ou coupole, ce qu'évoque Lucan avec le bâtiment de Foster mais que l'on retrouve différemment . On est loin d'une optique individulaiste ou capitalistique qui consiste à créer des pièces ou des cellules . L'espace non compartiment tient dans un volume unitaire ce que l'on retrouve de manière 
Pourtant il existe une architecture organique qui fonctionne sur le mode de la prolifération, l'exemple type étant celui de la Maison de Frank Lloyd Wright à Oak Park. Ce processus d'extension ou de prolifération n'est jamais complet. Dans un registre urbian Thom Mayne de Morphosis souligne combien il est de l'ordre du fragment.
Vient ensuite le texturique qui n'est qu'un mode de non-composition par ceux précédemment cité. La composition consiste à tout faire rentrer dans un carré ou un rectangle. Parti pris de plan et non plus de maquette en mousse pour le texturique ou de coupe pour les monstre (au passage l'un des premier bâtiment  précuseur des monstres de Nouvel est une caserne de pompier à Belfort reconvertie en théâtre dont le parti-pris de coupe est inscrit sur la façade en un pochage diagonal).
L'un des point clé de la conférence est le moment où s'affiche un page du Corbsier il affiche les différents types d'architecture. Le classment se faire suivant quatre points.
-
- subjectif
- organique
- texturique

Enfin j'attire votre attention sur cette phrase de Lucan : "Ces questions-là, si j'ai essayé de les énoncer, par forcément avec facilité, au-delà de ce que j'ai pour parti dit dans mon livre, c'est pour essayer de comprendre ce qui dans l'architecture contemporaine converge vers ces problèmes-l." Pourquoi partant d'une logique de compposition avoir écarter d'un geste théorique de la main tout ce qui fait la richesse de l'architecture et tout ramener à une logique de façade et de vol d'oiseau avec ce qui hante le propos la cinquième façade (thème que je développe par ailleurs, mais présent pour la première fois avec le plan Voisin du Corbusier).

 

Concevoir c’était composer. Et l’on reproduit le même mensonge idéaliste qui vous fait pénétrer par la grande porte de la composition-non-composition. Mais dans cette dialectique c’est un peu comme si vous en restiez à la distinction sapin-non sapin ou mieux encore sapin de noël-sapins non sapins de noël. Je veux dire que la distinction dialectique de l’être et du non-être ne nous mène pas bien loin. Ce qui intéresse Lucan ce sont les problèmes formels (« La théorie c’est une réflexion sur la manière de concevoir un bâtiment, de concevoir un projet. Ce qui n’intéresse le plus c’est sa dimension  formelle. »)  et c’est par là qu’il demeure insuffisant ne saisissant point tous ce qui fait l’élan d’une architecture, son mouvement, bref l’intensité d’une pensée qui comme avec le modernisme catalan fut l’inscription à la fois d’une pensée et d’une architecture, mouvement qui débuta à Reus et qui fit toute la particularité d’une ville comme Barcelone, abîmée de quelques odalisques. Les problèmes qui surgissent toujours avec une solution « spatiale », un agencement d’objets, de fonctions mais surtout de forces et de désirs (percepts et affects). Parfois on se demande pourquoi Lucan est intrigué par les tableaux des peintres comme Kandinsky et Mondrian qui, à la pelle, se nomme composition. « La peinture n’a pas la même réticence que l’architecture ». Peut-être ne saisit-il pas que la composition rentre dans un cadre (d’où l’importance des analyses de Sergio Ferro sur les compositions picturale du Corbusier). La question hautement morale ici est celle de l’ordre, Lucan reproduisant là la dialectique typiquement vingtièmiste de l’ouvert et du fermé : ordre ouvert et ordre fermé. « La pièce s’ouvre », pourtant on est encore dans la composition mais cette fois d’espace (surtout se méfier avec ce sophisme typiquement français et réflexif).

 

 

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